J’ai la gorge qui se serre, j’ai du mal à parler, je perds toute mon assurance. J’ai ce sentiment de « tête vide », un cerveau déconnecté qui ne sait plus réfléchir. Je me sens bête, j’ai le cœur qui bat si fort, que j’ai du mal à respirer. Vous connaissez, vous voyez de quoi je veux parler ! ??? Le manque de confiance en soi, c’est terrible…
Depuis toute petite, et je ne pense pas être la seule, je manque de confiance en moi. J’ai eu, petite, des « amies » qui quand nous jouions, me donnait toujours le rôle de la fille « bête ». Je m’explique : pour celles qui connaissent, il existait une série de livres de la Bibliothèque Rose, dont j’étais fan, qui s’appelait « Alice la détective ». Elle était très intelligente, menait des enquêtes, et était toujours accompagnée de deux copines : Bess et Marion, cette dernière était la « sportive, vive d’esprit», Alice était « l’intelligente » du groupe, la chef et il y avait Bess la « bête », celle qui était superficielle et qui ne pensait qu’à la gourmandise, et à son physique.
Et bien mes « amies » me donnaient toujours ce rôle, le rôle de Bess… Ça, c’était au Primaire.
J’étais timide, ne me mélangeais pas aux autres
Ensuite, plus tard, au collège, on se moquait beaucoup de moi, car j’avais les dents très en avant… Et puis, j’étais timide, ne me mélangeais pas aux autres. Bref, tout ce qu’il fallait pour que mon image de moi ne soit pas au top.
Malheureusement, les cicatrices psychologiques que nous avons petits, reste de façon presque indélébiles sur notre vie d’adulte, et nous handicapent tout le long de notre vie.
Depuis, je tremble dès que je dois parler en public, exprimer une opinion, ou simplement négocier mon salaire. Dès que je me retrouve dans une de ces situations, et des milliers d’autres, j’ai la gorge qui se serre, j’ai du mal à parler, je perds toute mon assurance. J’ai ce sentiment de « tête vide », un cerveau déconnecté qui ne sait plus réfléchir. Je me sens bête, j’ai le cœur qui bat si fort, que j’ai du mal à respirer. Vous connaissez, vous voyez de quoi je veux parler ! ???
Je me dis que j’ai été bête et que j’aurai dû le faire
La conséquence de tout cela, c’est que chaque fois que je veux m’exprimer sur un sujet, ou faire quelque chose de « nouveau », souvent je n’ose pas. Je renonce. Si bien que ma vie, mes projets stagnent parfois longtemps. Alors, je regrette, je me dis que j’ai été bête et que j’aurai dû le faire, mais c’est trop tard.
Une de mes 1ères expériences de ce type, je m’en souviens parfaitement : c’était en 5ème. C’était l’élection des délégués de classe. L’année précédente, j’avais découvert cette « élection », et nous avions eu deux supers délégués. Ils allaient aux réunions des professeurs chaque trimestre, et revenait avec un commentaire globale pour chacun des élèves de notre classe.
Je trouvais cela super, de pouvoir participer à une réunion au même titre que les adultes, et pouvoir retransmettre à chacun de ce qui s’était dit. J’adorai, j’étais admirative. Alors, cette année-là, j’attendais cette élection avec impatience, je voulais le faire.
Je n’ai pas eu le courage de lever la main
Mais….non ! Au moment de lever la main pour être candidate, j’avais le cœur qui battait tellement vite et fort, j’avais tellement peur que les autres se moquent de moi, car j’étais extrêmement timide, je ne parlais pas beaucoup, ce rôle était si éloigné de mon caractère, que… je n’ai pas eu le courage de lever la main. Et pourtant, j’en mourrais d’envie. Encore aujourd’hui, je regrette de ne pas l’avoir fait.
Voilà, c’est ça le manque de confiance en soi, c’est se censurer, s’autocensurer tout le temps. Ne pas se laisser la liberté d’essayer, la liberté de peut-être réussir, car nous sommes si sûr de ne pas réussir, que ce n’est pas la peine.
J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous
Aujourd’hui, à 43 ans, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous :
-La mauvaise, c’est que ce sentiment est toujours là ! J’ai toujours ce cœur qui bas fort, ce cerveau anesthésié dès qu’il faut émettre une idée, dès que je dois me dépasser.
-Mais la bonne nouvelle, c’est que maintenant j’ose ! J’ose le faire quand même !
Alors, pas encore à 100%, mais je dirai que j’ose dans 80% des situations. Cela m’a pris des années, et mon travail sur moi est loin d’être terminé. Mais si je ne l’avais pas fait, je n’aurai pas créé mon entreprise avec mon mari, je n’aurai pas été au conseil municipal de mon village (qui soit dit en passant est ma petite revanche par rapport à mon manque de courage pour le conseil de classe), je n’aurai pas commencé ce blog, qui m’oblige à mettre à nu mes idées, mes expériences, mes échecs…
J’avais des défauts qui m’empêchaient de faire ce que je voulais
Alors, comment je fais ?
Lorsque j’étais petite, je ne parlais pas beaucoup, j’avais peu d’amis, et n’aimais pas beaucoup jouer. D’ailleurs, pour être honnête, j’avais même l’impression que je n’avais besoin de rien, je vivais, et ça me suffisais. Par contre, mon cerveau, même s’il ne pensait pas à grand-chose, il observait beaucoup.
Et c’est plutôt indéfinissable, mais j’avais mes petites théories sur mon fort intérieur ; c’est-à-dire que je voyais bien que je n’avais pas l’insouciance des autres enfants, je savais que j’avais des défauts qui m’empêchaient de faire ce que je voulais. Alors, je ne sais comment c’est arrivé dans mon cerveau, mais, j’ai vite compris que je devais changer.
Tout n’est qu’une vision des choses
Instinctivement, j’avais le sentiment que nous pouvions faire ce que nous voulions à la condition de le vouloir, de s’obliger… en quelque sorte d’apprendre de nouveaux comportements. Que tout n’était qu’une vision des choses, et que nous pouvions changer. Ne me demandez pas pourquoi j’avais cette croyance, je ne sais pas, elle était là, c’est tout.
Alors, je vous rassure tout de suite, le fait de le savoir ne facilite pas forcément les choses, voir même au contraire, car je veux toujours être meilleure, faire de mon mieux, apprendre à me dompter, à dompter mon caractère, le façonner, et c’est pas simple ! Oh non, loin de là !!!
Par contre, j’ai appris. J’ai fait mes petites expériences, seule entre moi et mon cerveau. Et voici quelques astuces que j’ai comprises :
1-Attention à ce que je me dis, à ce que je me raconte !!!
Si je me dis sans arrêt que tout va mal, que je ne suis bonne à rien, que je ne vais pas réussir, que je vais perdre mes mots, que je vais m’embrouiller, que je me trouve bête, moche, etc. etc. Et bien, j’aurai raison ! C’est incroyable, mais notre cerveau fait exactement ce que nous nous disons.
Quand vous vous dites que vous n’y arriverez pas, vous n’y arriverez pas. C’est comme si vous donniez la consigne à votre cerveau de ne pas réussir. Et en plus, pire : vous lui donnerez raison, si vous avez quand même osé, mais que vous vous êtes planté, vous lui direz, et vous vous direz « tu vois je te l’avais bien dit, t’es vraiment trop nulle ».
Alors que dans le cas contraire, si au départ vous vous dite, c’est dur mais je vais y arriver, ce ne sera pas top, mais j’essaie quand même, allez courage, peut-être que cela se passera bien etc. etc. Et bien bizarrement, le résultat ne sera peut-être pas meilleur que dans le 1er cas, mais au moins vous serez content d’avoir essayé.
Alors soyez particulièrement vigilant aux histoires que vous vous racontez. Soyez tolérant avec vous même. Partez toujours du principe que les choses sont possibles, même de façon imparfaite.
Et toutes les autres astuces partent de là !!!
2-Osez passer à l’action !
Lorsque vous vous êtes dit « allez, j’essaie, on verra bien ! » : vous vous êtes autoriser à passer à l’action. Vous osez sauter le pas. Vous tentez, et c’est la chose la plus importante dans la confiance en soi. Essayer, essayer et essayer encore et sans relâche. Alors le stress est toujours présent, mais petit à petit vous le domptez, vous l’écoutez un peu moins, et vous redoublez de courage pour essayer encore.
3-Voir que cela s’est bien passé !
Voici ma 3ème astuce, qui n’est en fait que la conséquence directe des 2 autres.
Une fois que vous vous êtes dit des choses positives qui vous ont autorisées à essayer, une fois que vous avez sauté le pas et que vous avez osé, observez objectivement : est-ce que c’était si dur que ça, est-ce que cela c’est passé aussi mal que vous le pensiez, est-ce que tout le monde a ri et s’est moqué de vous ?
Quasiment tout le temps, vous verrez que la réponse est non !
Ce n’était pas si dur, personne ne s’est moqué. En réalité le moment le plus difficile, est le moment du saut, du passage à l’acte, un peu comme si vous étiez au bord d’une falaise et que vous deviez sauter dans le vide. Mais une fois que vous avez sauté, vous vous sentez léger, vous vous sentez fier de l’avoir fait. Et c’est ça que vous devez retenir. Je vous le redis donc : vous vous sentez léger, vous vous sentez fier de l’avoir fait. C’est ce sentiment que vous devez garder en mémoire !
Votre cerveau ne cherche qu’à vous protéger des dangers et recherche le plaisir
Vous devez habituer votre cerveau à CE plaisir-là ! Le cerveau ne cherche qu’une chose, non, deux en fait : vous protéger des dangers et rechercher le plaisir.
Si vous l’habituez à voir le plaisir que procure le fait de sauter le pas, il aura de moins en moins peur du danger. Alors, je ne dis pas que c’est facile. Encore aujourd’hui, je suis morte de trouille pour plein de choses. En effet, la contrepartie, c’est qu’après vous voulez aller plus loin, toujours plus loin, et du coup, vous vous retrouvez souvent dans des zones d’inconfort.
Mais, c’est comme ça qu’on progresse, et qu’on obtient ce qu’on veut pour ne plus regretter.
C’est comme ça qu’on entreprend sa vie, afin de faire ce qu’on aime pour être heureux et faire le choix d’avoir une vie choisie !!!
Voilà, je remercie Véronique qui m’a soumis cette idée d’article. Si comme elle, vous avez envie que je vous parle de quelque chose, d’un sujet particulier, laissez-moi un petit commentaire.
J’espère que cela vous aidera dans ce long et passionnant chemin sur le choix du Bonheur.
N’hésitez pas à partager si vous pensez que cela peut aider d’autres personnes, et surtout dite-moi, si vous avez aimé !
Des bises à tous,
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