
J’ai découvert le livre de Michelle Obama « Devenir » totalement par hasard, il y a quelques mois ! Ce que j’aime le plus, ce sont les livres d’entrepreneurs qui parlent de leur parcours et de leur biographie.
Je le dis souvent sur cette chaîne et ce blog, les histoires de personnes, j’adore !!! C’est très inspirant. On connaît toujours le succès des gens, mais rarement leurs galères, leurs échecs, le cheminement de leur réussite. Cela permet de voir que rien ne se fait du jour au lendemain, que cela se construit au fur et à mesure des années.
Quand j’ai découvert ce livre de Michelle Obama « Devenir », j’ai lu son intérieur de couverture et, si vous commencez à me connaitre un peu, vous allez tout de suite comprendre pourquoi j’ai choisi ce livre😊.
« Michelle Obama dévoile ici les premières années de son mariage, quand elle s’efforçait de concilier sa carrière, sa vie de famille et l’ascension politique foudroyante de son mari. Elle révèle leurs débats quand il a envisagé de se présenter à l’élection présidentielle. »
Elle explique donc son débat intérieur. Femme entrepreneuse qui a toujours beaucoup de projets, à la base avocate, elle explique pourtant son manque d’assurance, ces incertitudes, toutes ces questions, que vous ou moi, nous posons régulièrement. Ça permet de se rassurer de voir que des personnalités connues dans le monde entier ont les mêmes doutes que nous, mais réussissent quand même !!!
J’en ai donc tiré 12 pépites qui, j’espère, vous plairont autant qu’à moi !
L’idée générale
C’est un livre écrit de façon très simple et abordable, très amical presque. On a l’impression de vivre ses aventures avec elle. Elle écrit comme si elle le racontait à une de ses amies.
Accessible et facile à lire, malgré son statut d’avocat qui ont souvent des façons tortueuses de parler. Ici, ce n’est pas le cas, il très abordable.
Différents sujets qu’elle aborde
- Son parcours de petite fille qui vivait dans un quartier pauvre de Chicago.
- Michelle Obama y explique à son départ dans la vie avec pas grand-chose et 3 handicaps :
Elle n’a pas d’argent
Est noire
Et femme - Son combat pour que ces 3 freins n’en soient pas
- Elle vient d’une famille pauvre mais où l’amour est prédominant, ce qui l’a porté tout au long de sa vie
- Son parcours afin de réussir à entrer dans une grande école d’avocat
- Ses interrogations personnelles
- Son changement radical de carrière à la surprise de tous !
- Sa rencontre avec Barack Obama et comment il s’est lancé dans la campagne présidentielle, le cheminement de son ascension
- Leurs soucis financiers
- Son travail et ses difficultés pour concilier travail, vie de femme et d’épouse
- L’arrivée de leurs enfants
- La période présidentielle, la campagne et leur vie à la Maison-Blanche…
- Et encore beaucoup, beaucoup de choses !
J’ai trouvé cela fabuleux de voir le cheminement politique de l’intérieur avec des mots simples. Elle ne parle jamais de politique, et finalement, très peu de Barack Obama. Mais plutôt de ce qu’elle ressent elle.
Un livre pour tous : homme et femme
On a tendance à dire que les livres qui parlent des parcours féminins sont plutôt pour les femmes, mais je trouve que dans ce livre la partie entrepreneuriat est extrêmement intéressante. Et le côté présidentiel, rajoute encore à ce parcours extrêmement inspirant qui, j’en suis sûre, plaira autant aux hommes qu’aux femmes.
Bref, vous l’avez compris, j’ai donc beaucoup aimé ce livre !
Comment je procède ?
Je vais donc reprendre quelques petits paragraphes, avec différentes thématiques que Michelle Obama aborde.
J’ai trouvé quelques pépites que j’ai estimées extrêmement intéressantes, 12 exactement ! .
1-Remise en question de sa carrière d’avocate
En effet, elle raconte que son choix de vie a, en réalité, été dicté par les autres et qu’il ne lui convenait plus.
D’ailleurs, c’est extrêmement intéressant, car elle aborde un sujet généralement très peu évoqué. Son choix de devenir avocate a été prioritairement influencé par son entourage, par son milieu social, par des faits extérieur.
Elle a fait le parcours qui lui semblait être une « réussite ». En tout cas, c’est la vision de ceux qui l’entouraient. Elle l’a cru pendant plusieurs années, mais dans le fond de son cœur, contre toute attente, après avoir obtenu tout ce qu’elle pensait convenable d’avoir, ça ne correspondait pas à ce dont elle avait vraiment envie. Elle passe donc par une série de questionnements intérieurs afin de connaître ses véritables aspirations.
« D’où le journal. Sur la toute première page, d’une écriture soignée, j’avais énoncé les raisons qui me poussaient à le commencer :
Un, je ne sais pas très bien quelle direction je veux donner à ma vie. Quel genre de personne ai-je envie d’être ? Quelle contribution est-ce que je veux apporter au monde ?
Deux, je commence à prendre très au sérieux ma relation avec Barack et j’ai l’impression d’avoir besoin de mieux me comprendre. »
Quand on lance son entreprise ou même dans sa vie en règle générale, on ne fait pas, ou pas assez ce travail de réflexion. Généralement, on fait ce qui est bien de faire. Du coup, cela amène parfois à des situations qui ne nous correspond pas ou plus.
Une réflexion que l’on ne fait pas assez souvent, c’est le travail de la vision, de la mission. Il est très important de savoir Qui on est ? Qu’est-ce qu’on veut ? Qu’est-ce qui nous fait vibrer ?
2-Comment gérer deux carrières ambitieuses au sein d’un même couple ?
Quand elle rencontre Barack Obama, il n’est pas président de la République. Il se lance tout juste et est dévoué à plein de causes sociales. Il fait beaucoup de réunions, il est très impliqué et aide énormément. On ressent que ce n’est pas par ambition, mais vraiment par conviction. Mais le fait est qu’il est très occupé.
Michelle Obama, de son côté, veut être une femme indépendante et entreprenante. Se pose donc la question de savoir comment gérer leurs 2 carrières de front, sans que l’une n’empiète sur l’autre.
« Deuxièmement, j’étais profondément, délicieusement amoureuse d’un type dont l’intelligence supérieure et l’ambition risquaient de finir par dévorer les miennes. Je le voyais venir telle une déferlante accompagnée d’un puissant contre-courant. Je n’avais pas l’intention de m’écarter de son passage – j’étais désormais, trop amoureuse -, mais j’avais tout intérêt à me planter rapidement et solidement sur mes deux pieds.
Il fallait donc que je trouve un autre métier, et ce qui me tracassait le plus était que je n’avais aucune idée concrète de ce que je voulais faire. Curieusement, pendant toutes ces années d’études, je n’avais pas pris le temps de m’interroger sur mes propres passions et de trouver comment les mettre en adéquation avec un boulot qui me paraîtrait avoir du sens. Plus jeune, je n’avais exploré aucune piste. »
3-Le danger de baser sa carrière sur ce qui est « bien de faire »
Là, elle se rend compte que, finalement, elle a toujours vécu au travers les souhaits de sa famille, mais que la réalité, c’est qu’elle ne s’est jamais posé la question de ce qu’elle aimait vraiment au fond et de ce qu’elle voulait.
Quand on est issu d’une famille pauvre, l’imaginaire, la conviction populaire profonde est que la « réussite » c’est être médecin ou avocat. C’est donc avec cette idée en tête qu’elle a choisi (ou plutôt suivi), sa carrière, ses études, sans se poser plus de questions que cela.
Malheureusement, elle n’est pas la seule ! Nous sommes nombreux dans ce cas-là, à vouloir faire plaisir à papa, maman, ou même plus tard à suivre les idéaux de la société.
C’est ainsi qu’on nous enseigne, que ce qui est bien c’est d’avoir un CDI, de se marier et d’avoir des enfants, ou si on crée une entreprise, de rester dans les normes, une taille raisonnable, ou un service ou un produit classique, car « tout le monde fait comme cela ! ».
Le danger, c’est de se réveiller un matin, en réalisant que l’on n’aime pas sa vie, et que l’on est passé à côté.
4-Avoir un guide, quelqu’un qui nous challenge
Pour cela, pour trouver sa voie, parfois on a besoin de quelqu’un qui nous aide à nous poser les bonnes questions. En effet, le travail d’introspection est finalement très complexe. Il est très difficile de savoir ce qu’on veut dans le fond de notre cœur pour être totalement aligné avec ses valeurs.
Pour elle, c’est Barack Obama qui va jouer ce rôle, pour d’autres, cela sera un ami, un membre de la famille, ou carrément une tierce personne, comme je peux le faire à travers mes accompagnements en coaching. C’est ainsi que Michelle Obama l’écrit :
« S’il n’y avait pas dans ma vie un homme qui me demande en permanence ce qui me fait avancer et ce qui me contrarie, ai-je écris dans mon journal, le ferai-je de moi-même ? »
5-Sachez vous écouter !
Faites vraiment attention de bien faire ce travail intérieur, ce travail de recherche pour comprendre qui vous êtes, ce dont vous avez envie. Sinon vous n’êtes pas aligné avec vos valeurs, vos envies profondes.
Et même si, tout parait être parfait aux yeux des autres, la réalité c’est que vous êtes malheureux.
C’est le fait de se poser les bonnes questions qui permettent de comprendre pourquoi vous n’allez pas bien alors que vous avez tout pour l’être, et ensuite vous pouvez y remédier !
Pour votre entreprise, c’est pareil !!!
Ne foncez pas tête baissée juste pour gagner de l’argent, avoir de la trésorerie. Sachez prendre le temps de savoir ce que vous voulez vraiment. Ce que vous souhaitez faire de votre produit, de votre service, ou encore la direction dans laquelle vous êtes réellement inspiré pour y diriger votre entreprise. Direction qui n’est pas forcément celle attendue par votre entourage…
6-N’attendez pas un fait grave pour passer à l’action.
Michelle Obama explique que ses différents questionnements ont été déclenchés par deux événements particulièrement difficiles pour elle :
«Mon père n’avait que 55 ans quand il est mort. Suzanne en avait 26. La leçon était simple, : la vie est courte et il ne faut pas la gâcher.
Si je mourrais, je ne voulais pas laisser le souvenir des piles de rapports que j’avais rédigé ou des sociétés que j’avais défendues. J’étais certaine d’avoir un peu plus que cela à offrir au monde. Il était temps d’avancer. »
Donc réfléchissez-y bien, n’attendez pas un événement grave pour oser être vous-même !
N’ATTENDEZ PAS, LANCEZ-VOUS !
7-Et maintenant, que faire !?
Et oui, c’est bien de vouloir changer de travail, c’est bien d’avoir de nouvelles idées, mais concrètement qu’est-ce qu’on fait maintenant !?
Quand nous avons fermés notre entreprise avec mon mari, il y a maintenant plus de 2 ans, je suis passée par cette phase de questionnement.
Qu’est-ce que j’aime ?
Qu’est-ce que je veux faire ?
Car, entrepreneuse depuis 19 ans oui, mais toujours avec mon mari ! Or, aujourd’hui, c’est la première fois que je me lance seule.
Et c’est totalement différent de réfléchir pour soi et pas pour deux, et pas pour les autres.
De quoi ai-je envie ?
Qu’est-ce que je fais de mes compétences ?….
Voici sa réflexion :
«Ne sachant pas encore très bien où j’espérais aboutir, j’ai rédigé des cv et des lettres de motivations que j’ai envoyés un peu partout à Chicago.
(…) Je cherchais mois à trouver un nouveau job qu’à élargir mon appréhension de ce qui était possible, et de l’itinéraire que d’autres avaient suivi.
(…) J’allais devoir me remuer et apprendre. A cette fin, j’ai exposé encore et encore mon dilemme professionnel à ceux que je rencontrais, les interrogeant sur ce qu’ils avaient accompli, sur les gens qu’ils connaissaient. Je posais des questions sérieuses sur le type de travail qui pourrait convenir à une avocate qui n’avait pas envie de faire du droit. »
Parfois, pris dans des dilemmes intérieurs, et il faut réussir à trouver l’équilibre entre nos compétences et nos envies.
Il est important de s’attarder longuement sur ces questions, car cela nous fait gagner beaucoup de temps par la suite.
8-La dispersion est génératrice d’échec
Je le disais en introduction, ce que j’aime dans les biographies, c’est que tout n’a pas été facile ou simple, dans la vie des personnes connues. Les difficultés financières aussi interviennent souvent avant de devenir riche et célèbre.
Malheureusement ce sont des parties dont on ne parle pas assez.
Avant d’avoir une belle carrière, une grosse entreprise, soit il y a eu beaucoup d’échecs, soit de toute manière, il y a eu des problèmes de finance. Quelles que soient les personnalités montantes, à un moment donné, ça c’est ressenti dans leur vie. Et bien, chez les Obama aussi !
En effet, Barack Obama décide d’écrire un livre, mais en même temps, il se lance dans un projet politique dont la cause est le vote des citoyens noirs aux élections.
À ce moment-là, ce n’est pas lui qui doit être élu, ce sont ses premiers pas de militants.
Le problème, c’est que faire une grosse campagne en même temps qu’écrire un livre où les 2 échéances sont à peu près les même, c’est compliqué. On ne peut pas tout faire !
Michelle Obama aborde ici le sujet de l’éparpillement, qui va de pair avec les finances dont je vous parlais juste avant, que nous subissons tous à un moment ou un autre de notre carrière ou lors du développement de notre entreprise.
« Quant à la mauvaise nouvelle, c’était la suivante : ce grand bourreau de travail affable que je venais d’épouser avait laissé passer le délai de remise de son manuscrit.
Il avait été tellement pris par la campagne d’inscription des électeurs qu’il n’avait pu livrer qu’un manuscrit incomplet.
A notre retour de Californie, nous avons appris que l’éditeur avait annulé son contrat, réclamant à Barack par l’intermédiaire de son agent littéraire le remboursement de son avance de 40 000 dollars. »
Il faut absolument savoir se canaliser et savoir définir nos priorités ! Sinon, cela créer toujours des problèmes, qu’il soit financier, de perte de temps, ou de non aboutissement du projet…
La contrepartie ici aurait pu que Michelle Obama le prenne très mal et que cela mette en danger le couple… Soyez vigilant !
Il vaut mieux faire moins de choses, mais aller jusqu’au bout, de façon approfondi, c’est beaucoup plus constructif !
9-Comment gérer un problème de couple ? La solution de Michelle Obama
À l’époque il ne vivait vraiment pas avec grand-chose, et là c’est un vrai coup de massue.
Comme cela peut nous arriver à tous, une galère qui n’est pas prévu !
Il y a donc un problème, il faut donc trouver une solution. Voici la solution que Barack a proposée à Michelle, et surtout la façon dont celle-ci à gérer cette solution qui était, disons… loin de ce qu’elle pouvait imaginer.
« Il m’a expliqué tout ça un soir chez nous, deux ou trois mois après notre mariage, en gardant une dernière information pour la fin : sa mère lui avait trouvé la cabane idéale. Elle était même déjà louée. Elle était bon marché, au calme, sur la plage. A Sanur. Autrement dit, sur l’île indonésienne de Bali, à près de 15 000 kilomètres de moi.
ON DIRAIT UN PEU UNE MAUVAISE PLAISANTERIE, vous ne trouvez pas ? Que se passe-t-il quand un individualiste amoureux de la solitude épouse une femme extravertie, qui ne jure que par la famille et déteste la solitude ? »
Barack lui explique ici que pour finir son livre il est obligé de s’isoler pendant 2 ou 3 mois alors qu’ils viennent tout juste de se marier. En effet, il a trouvé un nouvel éditeur qui accepte d’acheter les droits du livre mais à la condition de finir très rapidement son livre.
Voici sa réflexion :
« Selon moi, il n’y a qu’une réponse, la meilleure et la plus positive dès qu’il se pose une question dans un couple, quels que soient les conjoints et quel que soit le problème : il faut trouver le moyen de s’adapter. Si vous voulez que votre couple dure, il n’y a pas d’autre solution. »
Quand on parle d’équilibre vie professionnelle et vie personnelle et ici d’équilibre dans son couple, il n’y a pas d’autre solution que d’accepter de faire des compromis.
Pour cela, la règle est de : réfléchir ensemble, parler, communiquer et trouver des solutions ensemble, s’adapter que chacun y mette du sien.
10-Michelle Obama refuse que Barack se lance dans l’élection présidentielle !
Dans ce livre, il se passe beaucoup de choses et je ne vais pas tout vous raconter, je vous laisse le découvrir. Mais, elle épouse donc Barack Obama, jeune militant, ils ont 2 enfants et commence à venir le moment de la question présidentielle.
Il faut savoir que Michelle Obama n’était pas forcément très emballé par cette idée, pour ne pas dire carrément contre !
Voici trois petits paragraphes pour que vous compreniez le cheminement dans sa tête. Elle se pose beaucoup de questions sur le sujet.
«CETTE IDEE M’EST REVENUE à l’esprit un an plus tard environ, quand les roulements de tambour sont devenu franchement assourdissants et que nous étions soumis tous les deux à une pression considérable. Nous vaquions à nos occupations habituelles, mais la question de l’éventuelle candidature de Brack à la présidentielle agitait l’air autour de nous. Pouvait-il ? Devait-il ? Le ferait-il ? »
Quand ce sujet intervient dans leur histoire, elle aussi venait de se lancer dans une nouvelle carrière…
« J’aimais mon boulot et, même si elle n’était pas parfaite, j’aimais ma vie. Alors que Sacha (une de leur fille) s’apprêtait à entrer à l’école primaire, j’avais l’impression d’aborder une nouvelle phase de mon existence, d’être sur le point de pouvoir réveiller mes ambitions et d’envisager une nouvelle série d’objectifs.
Quelle serait la conséquence d’une campagne présidentielle ?Elle torpillerait tous ces projets. J’avais assez de bouteille pour le comprendre dès à présent. Barack et moi avions déjà vécu cinq campagnes en onze ans, et chacune m’avait obligée à batailler un peu plus dur pour m’accrocher à mes priorités. Chacune de ces campagnes avait laissé une petite cicatrice à mon âme, et à notre couple. J’avais peur qu’une campagne présidentielle ne nous porte le coup de grâce.
Barack serait bien plus absent qu’il ne l’avait été quand il devait se rendre à Springfield ou à Washington – ce ne serait plus quelques jours par semaines, mais des semaines entières ; plus des périodes de 4 à 8 semaines entrecoupées de pauses, mais des mois d’affilés.
Quels seraient les effets sur notre famille ? Quels seraient les effets du battage médiatique sur nos filles ? »
On sent toute la sincérité dans ses propos, ses réflexions. C’est écrit avec beaucoup de simplicité.
« Certaines de nos conversations ont amené larmes et crispations, d’autres nous ont permis de parler franchement et d’avancer. Elles ne faisaient en réalité que poursuivre un dialogue engagé depuis déjà 17 ans : Qui étions-nous ? Qu’est-ce qui comptait pour nous ? Que pouvions-nous faire ?
En définitive, j’ai dit oui parce que je pensais que Barack pourrait être un grand président. »
Dans un couple même si les ambitions sont différentes, il est très important de se poser les bonnes questions, de discuter, de réfléchir à une vision commune.
Pour équilibrer sa vie personnelle et sa vie professionnelle, il n’y a rien de tel que d’en discuter, et même avec les enfants ! Et oui, même si les filles étaient petites, ils leur ont demandé leur avis. Une vie se construit à plusieurs, construisez là ensemble.
Bref, il faut de la communication !
11-« Désolée les gars ; là, je m’occupe de moi ! »
Dans l’équilibre d’une vie, il ne faut surtout pas oublier les copains, les copines, la vie sociale en générale, et le passage suivant m’a fait beaucoup sourire.
« La plupart de mes amies sont des femmes qui ont réussi, ont un emploi du temps surchargé, et beaucoup mènent de front une vie de famille prenante et un métier à responsabilité. J’étais bien consciente que ce n’était pas toujours facile pour elles de s’échapper.
Mais justement, c’était le but : nous étions toutes trop habituées à nous sacrifier pour nos enfants, notre conjoint, notre travail.
J’avais passé des années à essayer de trouver un équilibre et je savais qu’on pouvait se permettre, une fois de temps en temps, d’inverser l’ordre des priorités pour ne penser qu’à nous. Je me faisais une joie de brandir cet étendard – et d’établir une tradition – en donnant une bonne raison à tout un groupe de femmes de dire à leurs enfants, maris et collègues :
Désolée les gars ; là, je m’occupe de moi. »
Elle prenait donc soin de penser à s’occuper d’elle et incitait ses amies chefs d’entreprise à en faire autant grâce à des weekends réguliers entre filles.
D’ailleurs Barack Obama s’octroyer également des moments off, malgré sa présidence, que ce soit pour du golf, du basket ou même un petit match à la télé.
Quelle que soit votre fonction, il est très important de s’autoriser à faire pose et à prendre soin de soi. C’est bon pour son moral évidemment, mais aussi surtout très bon pour votre Business !
Le travailler dur (version sacrifice) pour réussir est un leurre !
Faire des pauses permet de continuer d’avancer, de prendre des bouffées d’oxygène pour prendre les bonnes décisions. La prise de recul est extrêmement importante et c’est en sortant, en se reposant qu’on peut l’avoir.
12-Quelle histoire vous racontez-vous ?
Elle aborde également un sujet qui me tient particulièrement à cœur, sur lequel je vous avais fait un article il y a quelques mois déjà, sur la petite voix qu’on a dans notre tête et surtout sur les histoires qu’on se raconte.
En fonction de ce qu’on se dit, on définit nos actes, définit nos ressentis beaucoup.
On se laisse trop souvent influencer par de mauvaises interprétations. On interprète des choses qui ne sont pas la réalité.
Donc dans ce passage du livre, c’est le soir des résultats pour savoir si Barack Obama sera réélu pour un deuxième mandat. Elle était dans sa chambre accompagnée de son coiffeur et de son maquilleur, avait éteint tout ce qui était télé et radio et attendait donc que quelqu’un la prévienne des résultats… Et l’histoire qu’elle se raconte à ce moment-là, n’a pas grand-chose à voir avec la réalité…
«J’ai attendu un quart d’heure, puis une heure, mais personnes ne répondait. Autour de moi, un silence inquiétant flottait dans la pièce. Ma mère était en bas dans la cuisine, où elle lisait un magazine. Meredith habillait les filles pour la soirée. Johnny me passait les cheveux au fer à lisser. Etais-je parano ou bien tout le monde évitait-il mon regard ? Savaient-ils quelque chose que j’ignorais ?
A chaque minute qui passait, je sentais le sang battre à mes tempes. J’avais les jambes en coton. Je n’osais pas allumer la télé, certaine, tout d’un coup, que les nouvelles étaient mauvaises. J’étais habituée à refouler les pensées négatives, à rester optimiste jusqu’à ce que je sois absolument obligée d’affronter une dure réalité.
Je gardais ma confiance dans une citadelle, perchée au sommet d’une colline, tout au fond de mon cœur.
Plus mon BlackBerry s’obstinait à rester silencieux, plus mes digues commençaient à céder, laissant le doute s’infiltrer par les brèches. Peut-être n’avions-nous pas assez travaillé. Peut-être ne méritions-nous pas un second mandat. Mes mains s’étaient mises à trembler légèrement. »
Ça c’était son interprétation de la situation, l’histoire qu’elle se racontait.
Voici à présent la réalité :
« J’étais à deux doigts de défaillir d’angoisse quand Barack est arrivé, montant les escaliers au petit trop, affichant son sempiternel sourire assuré. Ses craintes étaient déjà derrière lui. « On leur met une raclée ! » a-t-il lancé, étonné que je ne sois pas encore au courant. « C’est pratiquement plié. » En fait, à l’étage inférieur, l’ambiance était à la fête depuis un bon moment.
(…) J’ai compris ce qui s’était passé : mon BlackBerry n’avait plus de réseau, mes messages n’étaient jamais partis et ceux qu’on m’envoyait n’arrivaient pas. Je m’étais laissé enfermer dans une histoire que je m’étais racontée toute seule.
Personne ne se doutait que je me rongeais les sangs, pas même les gens qui étaient dans la pièce avec moi. »
Quand on interprète les choses, notre cerveau cogite et nous éloigne de la vérité. Donc attention aux histoires que vous vous racontez.
D’ailleurs, elle l’explique également dans un autre contexte, et ce sera mon dernier paragraphe.
C’est au sujet de son enfance, et là, cela concerne la façon dont on décide de voir la vie :
« J’ai grandi auprès d’un père handicapé dans une maison trop petite, avec peu d’argent, dans un quartier qui commençait à décliner,
mais j’ai aussi grandi entourée d’amour et de musique dans une ville multiethnique et dans un pays où l’éducation peut mener loin.
Je n’avais rien ou j’avais tout. Tout dépend de la façon dont on choisit de raconter l’histoire. »
Je voulais donc vous dire qu’il y a toujours un côté positif ET un côté négatif dans la vie. Accentuer toujours le côté positif plutôt que d’interpréter ou de ne voir que les côtés négatifs.
La situation ne changera pas, c’est vrai, en revanche votre façon de vivre votre vie sera complètement différente.
Et quoiqu’on en pense ce n’est qu’une question de choix de vision !
Voilà, je vous ai montré quelques passages de ce livre « Devenir » de Michelle Obama. N’hésitez surtout pas à le lire, car elle explique énormément d’autres choses. J’ai trouvé ce livre très intéressant et très facile à lire. Je ne peux donc que vous le conseiller.
Voici le lien si vous voulez le commander😉 :
Michelle Obama « Devenir »
Moi, je l’ai adoré !
Et si vous l’avez lu, n’hésitez pas à me faire votre propre retour, je suis très intéressée par vos avis.
Et puis, surtout, si vous avez lu tout cet article, c’est-à-dire 4 364 mots, et bien chapeau bas et UN TREEEEEEEEES GRAND MERCI.😁💖🚀
Pleins de Bisous